Internet reste un média d’information avant d’être un lieu de vente. Le e-commerce doit donc se remettre en cause par rapport à cet état de fait. Quand on s'intéresse à une fréquence d'achat régulière, les cyberacheteurs sont beaucoup plus rares. Pour l'instant, l'achat en ligne reste occasionnel. C'est encore loin d'être un réflexe pour la plupart des internautes.
Selon une étude présentée par Laser à la conférence LSA e-commerce et multi-canal le 3 février, les internautes se répartissent en 4 catégories quand il s'agit de sortir sa carte bancaire sur la toile....
Les reveillés ("E-shopper") : 3 millions de foyers (10 % des foyers en France) – ils sont 5 millions d’individus. Achètent sur 8 sites e-commerce en moyenne. Ils sont les prescripteurs de l’achat en ligne.
Les semi-réveillés ("Erratic shopper") : 10,5 millions de foyers (39 % des foyers) : ils achètent sur seulement 2 sites e-commerce en moyenne et comparent catalogues et Internet.
Les assoupis ("Pure surfer") : 7,5 millions de foyers (28 % des foyers) : ils n’achètent pas sur Internet et consomment essentiellement de l’information ou le service de messagerie (e-mail).
Les endormis ("Absolut offline shopper") : 6 millions de foyers (13 % des foyers) Ils ne sont pas internautes.
Finalement la croissance du e-commerce est relative puisqu'elle ne se fait que sur 50 % des foyers, ce qui laisse entrevoir des perspectives encore florissantes à condition... de faire d'Internet un canal de réachat et de réassurance.